Roquebrune-Cap-Martin s’affirme comme une terre riche d’une histoire millénaire. D’ailleurs, elle a façonné son identité et son marché immobilier. Du Xe siècle à nos jours, ce village perché a traversé différentes époques, l’enrichissant d’une multitude d’influences. Prêt à plonger au cœur de l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin ? C’est parti…
Aux origines de l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin : le bastion médiéval
L’histoire de Roquebrune-Cap-Martin commence il y a un million d’années, avec la grotte du Vallonnet. En représentant l’un des plus anciens habitats en grotte d’Europe, elle témoigne d’une présence humaine préhistorique. Mais, c’est au Xe siècle que le village prend forme. En effet, en 970, le comte de Vintimille Conrad Ier érige une forteresse, pour repousser les invasions sarrasines. Ce château englobait alors tout le village, perché à 225 mètres d’altitude sous le mont Agel. Aujourd’hui, il est reconnu comme le plus ancien donjon de France.
Au XIIIe siècle, le nom “Rocabruna” apparaît pour la première fois, marquant l’émergence d’une identité propre. Puis, au XIVe siècle, c’est l’entrée en scène des Grimaldi. En 1355, Charles Grimaldi achète Roquebrune et Menton, entamant cinq siècles de domination monégasque. Le donjon est renforcé et le village devient un fief stratégique. Ces racines médiévales persistent encore de nos jours et séduisent de nombreux investisseurs immobiliers.
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Une histoire mouvementée : entre Monaco, France et Sardaigne
Les siècles suivants sont marqués par des soubresauts politiques, imprégnant considérablement l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin. Si la ville ne fait pas partie du comté de Nice historique, elle oscille entre différentes influences. En 1793, la Révolution Française l’annexe temporairement à son territoire, avant son retour sous le pavillon monégasque en 1814. En 1848, lassés de la tutelle des Grimaldi, Roquebrune et Menton se proclament villes libres, sous la protection du roi de Sardaigne. Ce n’est qu’en 1861, après un plébiscite et une compensation de 4 millions de francs versée par Napoléon III à Monaco, que Roquebrune-Cap-Martin devient définitivement française.
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Autre pan de l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin : la Belle Époque ou l’essor du Cap Martin
En 1869, l’arrivée du chemin de fer transforme Roquebrune en station balnéaire. Le Cap Martin devient un refuge pour l’élite européenne. L’impératrice Eugénie fait, alors, construire la villa Cyrnos, tandis que Sissi d’Autriche arpente le sentier littoral. Il est appelé, aujourd’hui, la Promenade Le Corbusier. Signées par des architectes comme Hans-Georg Tersling, les villas Belle Époque attirent toujours les investisseurs fortunés.
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Au XXe siècle, l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin entre dans l’ère de la modernité
Entre 1926 et 1929, Eileen Gray conçoit la villa E-1027 au Cap Martin, chef-d’œuvre moderniste classée Unesco. Le Corbusier ajoute son Cabanon en 1951, une « machine à habiter » minimaliste, dans laquelle il meurt en 1965. Restaurées depuis 2000, ces icônes architecturales séduisent tous les amateurs d’art et d’histoire. Vestige de la ligne Maginot construit dans les années 1930, le Fort du Cap Martin complète ce patrimoine varié.
Le marché immobilier roquebrunois d’aujourd’hui
En 2025, Roquebrune-Cap-Martin allie passé et présent. Le village médiéval conserve son authenticité, avec l’olivier millénaire et des traditions comme la procession « aux limaces » du Vendredi Saint. Avec ses villas luxueuses et le sentier Le Corbusier, le Cap Martin séduit la clientèle internationale. Et le centre-ville de Carnolès charme plutôt les actifs de Monaco. D’ailleurs, les prix renvoient ce prestige. Vous pouvez acheter un studio entre 200 000 et 300 000 €, un 3 pièces entre 500 000 et 800 000 €, une villa entre 1,5 et 5 millions €.
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Conclusion
De ses origines médiévales à son essor moderne, l’histoire de Roquebrune-Cap-Martin a marqué de ses différentes empreintes son architecture. À vous de choisir celle qui vous plaît le plus, pour votre investissement sur l’avenir. Pour avoir une idée précise des biens actuellement en vente, rendez-vous sur le site de l’agence immobilière Édouard VII.